
En 2110, Oslo était devenue une cité de contrastes modernes, épissant limoges de verre et localisations figées dans une modernité vieillissante. Depuis 60 jours, la commune subissait de manière inexpliquée de brèves coupures temporelles. Ces interruptions, d’une à 4 secondes, plongeaient coins entiers dans un psyché dictatorial, comme par exemple si le temps lui-même retenait son grâce. Les habitants les appelaient les « silences ». Aucun rationnelle ne parvenait à bien en diagnostiquer la intention. Pourtant, au sein d’un ancestral observatoire oublié sur les hauteurs enneigées de le hameau, une astrologue indépendante du homonyme de Tyra enregistra un phénomène captivante : un pendule ancestral, suspendu au cœur du dôme, avait repris son mouvement arrière des décennies d’inertie. L’objet, créés à la fin du XXIe siècle pour inscrire les oscillations stellaires, n’était plus alimenté. Pourtant, à chaque vacarme dans la ville, Tyra observait une légère accélération du pendule, par exemple si sa match accompagnait ces ruptures temporelles. Passionnée par les systèmes brillants, elle consulta ses archives personnelles, fins de son cabinet de voyance en ligne. À travers les cartes astros de ses nombreux internautes, elle commença à bien spécifier un mobile récurrent : tout consultation autour de décisions primordiales correspondait à bien une nuit de vacarme. Ces coïncidences ne suffisaient pas à faire croire les rationalistes. Pourtant, dans son espace personnalisé spécifique à bien la voyance en ligne, Tyra traça une carte énergétique de le village suivant les dates et heures de ces coupures. Le coeur de toutes les affaires temporelles convergait prosodie l’observatoire. Le pendule, en apparence inerte pour le majorité des passants, se révélait pour elle un métronome voilé, dont les oscillations correspondaient aux déplacements délicieux inversés. En joignant ces confiées à bien ses propres tirages et déchiffrement des astres, Tyra construisit un planning prédictif. À tout présent vacarme, elle enregistrait une accélération du pendule, suivie d’un cible communautaire partagé par quelques de ses consommateurs en voyance en ligne. Ces programmes n’étaient pas inspirés : ils décrivaient des lieux, des des occasions de faire la fête, des têtes, qui apparaissaient dans la réalité huit ou 9 journées après. Le pendule, dans les temps anciens dispositif oublié, s’imposait désormais en tant qu' un canal entre les plans. Et Tyra, sans l’avoir prévu, devenait l’unique traductrice d’un langage oscillant entre vision des cartésiens déchue et inspiration suspendue.
Le pendule, dès maintenant abaissé dans son cran, oscillait à un rythme qui ne correspondait plus à zéro poésie connue. Son mouvement ne suivait ni les secondes, ni les minutes, mais semblait battu par un cœur extérieur, insoucieux de toute démonstration terrestre. Tyra, dans la pénombre de l’observatoire, observait cette valse suspendue avec une inquiétude sérénité. La voyance en ligne n’était plus un aisé apport fêté à des inconnus. Elle s’était muée en dispositif d’enregistrement d’une avertissement que personne n’avait vécue, mais que tous reconnaissaient lorsqu’ils la voyaient sortir tout à coup dans leurs projets. Les internautes qui la consultaient parlaient désormais avec la même voix. Des messages semblables revenaient dans mystères, par exemple dictés par un légèreté généralité : « bouclette », « reflux », « journée inversée », « voyance olivier parfait d’ombre ». Elle nota tout phrase, tout heure, et s'aperçut que tous ces instants formaient une ligne, une arrondie claire et nette qui se refermait sur elle-même. Le pendule avait changé le temps, mais il avait entre autres modifié le langage du destin. Lors de sa dernière débat dans son cabinet de voyance en ligne, un usager étranger envoya un message sans texte, exclusivement un schéma : le belvédère, vu de l’extérieur, baigné d’une vie bleutée. Elle n’avait jamais partagé son question de difficultés à résoudre. Personne ne connaissait l’endroit convenablement où elle s’était réfugiée depuis le début des perturbations. Pourtant, cette représentation avait persisté capturée durant un crochet tangible, à 2h30 où, parfaitement, elle avait vu une lueur étrange trier entre les dalles du borne. Ce n’était plus une coïncidence. La voyance en ligne permettait au plus vite à des fragments de impression de circuler simplement au-delà du à utiliser, à savoir si le pendule avait écrite un interstice, une faille dans la rondelette du temps. Les symboles reçus n’étaient plus des quêtes. Ils devenaient des résurgences. Les cartomanciens devenaient les pensés. Tyra réalisa que le belvédère n’était pas l'unique centre de cette mutation. Il en existait d’autres, disséminés partout, chacun doté d’un pas fixe pareil, chaque personne employant une interprétation différente de la bouclette. Et que le pendule, en ralentissant, ne signalait pas la subtil d’un phénomène, mais l’instant abrégé où tout allait redémarrer. La frisette n’était toujours pas refermée. Mais elle connaissait dès maintenant sa ressort.